Asma LAMRABET

L’apport historique des femmes dans l’édification de la civilisation musulmane

 

Il est universellement reconnu que l’édification de la civilisation islamique a commencé par la construction de la première communauté de Médine  et que le Coran fut incontestablement le socle de cette première pierre de la civilisation islamique. Le début de l’Hégire, fut donc ce moment fort de la naissance de la première société musulmane, celle qui va rompre avec l’ancien ordre social fondé sur la primauté des relations tribales et un polythéisme des plus archaïques.  

C’est  grâce à l’islam et donc au message universel du Coran que la civilisation arabo-musulmane a pu naitre à Médine et rayonner pour des siècles sur trois continents, de l’Inde en Espagne et de l’Asie centrale au cœur de l’Afrique. C’est une civilisation, qui, comme le diront certains,  va dominer l’univers[1].

La civilisation musulmane, érigée à partir du dernier message spirituel monothéiste va, en moins d’un siècle après la mort du prophète de l’islam, régner sur la quasi totalité du monde connu de l’époque.

C’est une civilisation qui s’est donc épanouie et développé grâce à une foi, celle de l’islam, et tous les historiens, musulmans ou non,  affirment  que cette réalité de l’islam est irrécusable.  C’est bien donc la religion en tant que message structurel qui a instauré les premiers piliers de cette civilisation et qui a bouleversé les dispositions culturelles de toutes les sociétés avec lesquelles elle entrera en contact.     

La civilisation en tant que « vie sociale » ou « oumrane al bachari » est, comme le disait Ibn Khaldoun, indispensable à l’humanité et à son essor.  Et c’est dans les principes universels des textes sacrés de l’islam que la civilisation islamique va puiser afin de construire le progrès qui a été le sien et donné le meilleur de l’inventivité et de la création humaine qu’a connu la civilisation humaine et ce pendant sept siècles, durant lesquels, cette civilisation va prendre en charge l’essentiel de la culture méditerranéenne, voire universelle, du moyen âge.  

L’édification sociale de cette civilisation a donc était le fruit de l’effort et de la créativité des êtres humains, hommes et femmes, qui ensemble ont participé à l’apogée d’une culture musulmane universelle.

La gloire et la réussite qu’a connue pendant des siècles la civilisation musulmane n’est pas due au hasard, elle est due à un travail intellectuel ardu et un état d’esprit éclairé par l’éthique coranique, que les penseurs, savants et philosophes musulmans ont poursuivi et respecté tout au long de leurs vies. Les femmes ont largement contribué – du moins pendant les premiers siècles– à la splendeur de cette civilisation, même si l’histoire musulmane semble toujours les ignorer.

En effet, comment peut-on  imaginer que cette civilisation ait ainsi réussie et triomphée sans les femmes et sans leur participation active ? Et comment peut-on s’en étonner puisque le message spirituel de l’islam est un message qui,  depuis sa première révélation, a tout fait pour libérer les hommes et les femmes de leur condition d’ignorance (Jahl) afin de leur ouvrir les horizons infinis  du savoir (el Ilm).

Ce savoir, qui comme dira le prophète de l’islam  est une obligation (Farida) pour les femmes et les hommes.  C’est donc imprégnés par cette force du savoir consolidée et fortifiée par la foi que femmes et hommes musulmans vont donner le meilleur d’eux mêmes et laisser leurs empreintes éternelles dans le cycle de l’histoire de l’humanité.

 

Les femmes musulmanes savantes marginalisées par l’histoire, le temps et les hommes

Il est vrai qu’en dehors de certaines  femmes, des premiers temps de la Révélation, comme Aicha  et certaines autres épouses du prophète de l’islam on entend rarement parler des autres femmes  - et elles sont nombreuses – à avoir pris part à l’histoire de l’islam et à l’édification de cette civilisation.

Si l’on prend pour seul exemple l’élaboration des  sciences islamiques on sait pertinemment qu’il y a eu des milliers de femmes qui lors des premiers siècles successifs ont été à l’origine, entre autres,  de l’édification  des sciences islamiques et particulièrement  celles des sciences du Hadith qui a toujours été considérée comme  étant l’une des spécialités les plus élaborées des sciences islamiques.

En effet, le rôle des savantes femmes en hadith est unique dans l’histoire humaine d’avant l’ère moderne.  Il n’y a simplement pas de parallèle à faire devant ce rôle extraordinaire et éminemment important qu’ont joué les femmes musulmanes dans le développement,  la préservation et la transmission du savoir religieux islamique et spécialement celui de la tradition prophétique.

Il y a eu un très grand nombre de femmes savantes qui ont contribué à  l’édification et la persistance des sciences religieuses. Et  le long des premières périodes elles ont été traitées avec le plus grand respect et la plus grande révérence.

Des recherches actuelles ont découvert juste lors des tout premiers siècles après la Révélation l’apport de 8000 femmes dans tous les domaines des sciences islamiques comme celles du hadith, tafssir, fiqh…[2].

Déjà les anciennes compilations d’histoire comme celles très connues d’Ibn Hajjar rapportaient la participation de plus de 500 femmes et notamment lors de la période de la Révélation où les femmes surnommées sahabyates mubayiates ont participé à l’instauration politique de la cité de Médine[3]. Ibn Hajjar a été d’ailleurs  l’un des rares savants a avoir constitué une compilation comprenant la biographie de pas moins de 170 femmes savantes célèbres au 8ème siècle. La majorité d’entre elles étaient des spécialistes dans le hadith et parmi elle de nombreuses ont été ses propres enseignantes. Il a mis en relief l’importance d’un grand nombre de ces femmes devenues des références incontournables dans les sciences du Hadith à leur époque à l’instar de Juwarirya Bint Ahmed et Aisha bint Abdelhadi  dont les causeries attiraient  de nombreux étudiants qui venaient de très loin afin d’apprendre les sciences du hadith.

On retrouvera des listes de femmes dans d’autres anciens ouvrages historiques comme ceux d’Imam Anawawy , al khatib el Baghdadi ainsi que de nombreux autres auteurs qui vont citer les femmes dans leurs compilations tarajims ou tabaquates[4].

L’étude historique des compilations de hadith montre aussi que les plus importants  compilateurs de hadith des premières générations recevaient leurs titres de distinction ou certificats (ijazas) en la matière de la part de femmes traditionnistes. D’ailleurs,  chaque majeure compilation d’un auteur donné était sous l’autorité académique directe de plusieurs femmes (shuyukhs). De nombreuses femmes savantes traditionnistes donnaient des cours et enseignaient à un très large public d’étudiants qui recevaient directement de ces femmes leurs ijazas.

Le très célèbre historien de Damas Ibn Assakir a étudié chez plus de 1200 hommes et 80 femmes. Il a obtenu son « ijaza » sur le Mouata de l’imam Malik d’une enseignante savante femme Zaynab bint Abderrahmane.

Le très connu exégète Jalal Eddine al Sayouti a étudié la Rissala de l’Imam Ashafii avec une femme Hajjar bint Muhammed.

Dans « muajam ashuyukh », Abdelaziz ibn Omar ibn fahd (812 /1409),  a  cité  parmi les 1100  noms de savant enseignants de l’époque celui de 130 femmes érudites dont certaines ont été ses propres professeures.

Les compilations de Hadith par exemple rapportent le plus souvent des noms d’hommes alors que les anciens textes sont là pour démontrer que les sciences du hadith ont été le fruit de la collaboration intense et fructueuse d’un travail commun entre les savants et savantes musulmans.

On remarque aussi que dans les chaines de transmission des hadiths on fait toujours référence aux « hommes du hadith » rijal ahl al hadith alors que dans la chaine de  transmission Isnad on retrouve le nom de nombreuses femmes, non pas uniquement comme simples personnes - relais  mais en tant qu’autorités incontournables pour l’authentification du recueil des ahadith [5].  Le  grand chercheur orientaliste Goldziger, a estimé que 15% des savants de hadith de l’époque médiévale étaient des femmes[6].

 

Quelques noms célèbres de femmes savantes de l’islam :

Oum Adardaa : (assughra , la jeune par comparaison avec Oum Adardaa l’ainée), son parcours de vie est édifiant (d en 80 /700).  Elle était considérée par certains de ses contemporains comme la plus experte dans les sciences des Hadiths et sa réputation dépassait celle d’éminents savants comme de Hassan al Basri ou d’Ibn Sirine ! Parmi ses étudiants figurait le non moins reconnu et célèbre Abu Bakr Ibn Hazm, juge de Médine qui avait reçu l’ordre sous le calife Omar ibn Abdelaziz  de rédiger les compilations officielles de hadith.  Elle était aussi connue pour ses connaissances profondes en droit,  ses avis juridiques (Fatwas), elle avait l’habitude de débattre de ces questions à l’intérieur de la mosquée de Damas. On rapporte qu’elle a un jour dit : « j’ai adoré Dieu par tous les moyens mais je n’ai jamais trouvé meilleur moyen de l’adorer que celui de débattre du Ilm avec les autres Ulémas ».[7] Il est à rappeler aussi que Oum Adardaa enseignait hadith et Fiqh dans les mosquées aussi bien pour les étudiants hommes que femmes. Preuve de sa grande renommée à l’époque le Calife de Damas, Abdelmalik Ibn Marwane  venait très souvent, en personne,  assister à ses cours  publics.

Karima al Marwazya : Durant le 4ème siècle de l’Hégire  de nombreuses femmes enseignantes avaient pour étudiants de distingués savants hommes. Karima al Marwaziya, était l’une d’elles, elle était  experte dans la connaissance de Sahih el Boukhari et de nombreux savants hommes à l’instar de l’historien Khatib el Baghdadi assistaient à ses cours donnés à la mosquée de la Mecque. On l’a surnommée « la meilleure des meilleures » en son temps dans la connaissance du Sahih al Boukhari.

Fatéma Bint al Husseyn Bint Ali : (d 480), fut l’une des plus grandes savantes de son temps, preuve en est que des Historiens illustres comme Ibn Ishak et Ibn Hicham ont établi leurs argumentaires à partir de ses recherches et de sa transmission, dans leurs célèbres ouvrages sur la vie du prophète S (sira). 

Nafissa Bint el Hassan : née à la Mecque (145) sa mère est Zayneb bint al Hassan. Elle a grandit à Médine où durant toute sa jeunesse elle a étudié dans la cour des grands Ulémas de l’époque et dans l’enceinte même de la mosquée du prophète S[8].  Elle a étudié les sciences du hadith et le Fiqh, elle a dans ce sens était surnommée « la précieuse du Savoir » nafissatou al ilm. Elle a due s’exiler en Egypte sous les pressions politiques de l’époque et elle a été reçue dans ce pays par un accueil triomphal, preuve que sa réputation l’avait précédé dans cette région.  Elle  a d’ailleurs été dépassée par le nombre impressionnant de personnes qui assistait tous les jours à ces cours, ce qui pour un moment motiva son désir de retour à Médine et c’est  finalement l’intervention du wali de la ville qui, en lui réservant deux jours par semaine pour le public, a finit par la convaincre de rester au Caire. Nafissa est aussi connue pour sa grande relation fraternelle et académique avec l’imam Ashaffi ,  fondateur d’une des quatre  grandes écoles juridiques islamiques. En effet, entre ces deux savants il y a eu en plus de la fraternité, une grande solidarité et une estime intellectuelle réciproque. L’Imam Ashafii rendait souvent visite à Nafissa et durant le mois de Ramadan, dirigeait les prières des Tarawih dans sa mosquée. Ashaffi a été sans conteste l’un des savants qui a le plus côtoyé et connu Nafissa et qui a beaucoup apprit d’elle et de son savoir religieux, alors que lui même était un grand érudit connu de son époque. Il assistait d’ailleurs souvent à ses cours, où ensemble ils débattaient des questions diverses sur des questions juridiques (fiqh) et les fondements juridiques (oussoul al fiqh)et leur solide fraternité a atteint un tel degré que lorsqu’il était malade, il lui demandait de prier pour lui . Il est à noter que l’Imam ibn Hanbal a aussi étudié chez Nafissa. Cette illustre savant a donc enseigné à deux  des plus grands savants musulmans de tous les temps, Ashaffi et Ibn Hanbal[9].

Etant donné que l’on ne peut citer toutes les femmes musulmanes de l’histoire islamique vue leur grand nombre, nous citerons juste le nom de quelques autres, comme, Zaynab bint Abass al Baghdadya  qui était connue pour ses connaissances en Fiqh et qui assistait aux cours donnés par l’Imam Ibn Taymya.

Il y a eu aussi Chouhda bint el Abra , grande savante du hadith qui a enseigné à des savants célèbres à l’instar de Ibn al Jawzy et de Ibn Qudama al Maqdassy.

Oum Habiba  al asfahanya , le savant al Mundhari affirmait qu’il avait obtenue une Ijaza de cette savante.

Il y avait aussi, Sitt al Wazarra qui était devenue à son époque une autorité religieuse à Baghdad. Elle était spécialiste dans les sciences du hadith mais aussi dans la jurisprudence islamique et était considérée comme la « musnida » de son temps. Ses conférences sur le Sahih et dans d’autres domaines des sciences religieuses étaient de notoriété publique aussi bien à Damas qu’en Egypte.

Zaynab bint Ahmed (740/ 1339) avait l’habitude de donner des conférences sur le musnad de Abu hanifa , mais aussi sur Shamail de Athirmidi et celui de Attahawi, le célèbre Ibn Batouta a étudié chez elle ainsi que chez d’autres femmes enseignantes quand il était de passage à Damas.

La dernière femme traditionniste de renommée a été Fatéma al Fudaylya , installée à la Mecque où elle y a fonder une grande bibliothèque et enseignait au sein de la ville sainte à de grands autres savants hommes qui assistaient à ses conférences et ont reçues d’elle des certificats (Ijaza).

 

 

En conclusion :

Alors que lors des premiers siècles après la Révélation, les femmes étaient présentes dans les centres de savoir (essentiellement représentées en ce temps là par les mosquées)  et participaient cote à cote avec les hommes dans l’éducation et l’apprentissage des sciences islamiques, on ne les citent plus dans les discours religieux contemporains et elles sont aujourd’hui exclues des grands centres du savoir religieux du simple  fait qu’elles soient femmes.

Dans nos mosquées modernes elles n’ont tout simplement plus droit à la parole et  elles sont reléguées dans les arrières fonds des salles de prière où elles doivent faire preuve de discrétion voire d’invisibilité totale.

Or, on retrouve dans les manuscrits historiques de nombreux chercheurs, le nom de nombreuses femmes savantes qui enseignaient à des assemblées mixtes ! Dans ces cercles d’études et de savoir il n’y avait pas de ségrégation et elles assistaient aussi bien comme étudiantes que comme enseignantes.

Les femmes savantes connues comme « Musnidates » , celles qui authentifiaient la validité des contenus du hadith, étaient de notoriété connue jusqu’au 10ème siècle de l’Hégire. On retrouve leurs noms dans les listes des authentifications des manuscrits des Ijazates ( certificats )qu’elles signaient pour les étudiants qui assistaient à leurs cours.

En Egypte, des Ulémas femmes donnaient encore des Ijazates en public jusqu’à la conquête Othomane[10].

On s’aperçoit actuellement que les musulmans sont familiarisés uniquement avec quelques noms de femmes de l’époque du prophète mais semblent complètement ignorer les milliers d’autres femmes savantes qui étaient présentes durant des siècles après la première génération. Et cela constitue une immense lacune pour la mémoire de cette civilisation.  Une dimension négligée de l’histoire de la civilisation islamique!

Il est à noter que la notion de sciences islamiques pour les premières générations incluait toutes les sciences et non uniquement celles qui avaient attrait avec le religieux proprement dit, à savoir, la médecine, l’astronomie, la littérature arabe ect…

L’enseignement des sciences islamiques impliquait hommes et femmes et on ne retrouve parmi les premiers savants que très peu qui n’ont pas étudiés chez une femme. La quête du savoir était un droit aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Il n’ y avait pas de ségrégation entre hommes et femmes aussi bien durant l’apprentissage que l’enseignement. A cette époque rares étaient les hommes savants qui n’avaient pas étudié chez des femmes enseignantes

L’engagement des femmes dans les sciences islamiques en général (théologie, histoire, droit, grammaire) et leur rôle important dans l’enrichissement du savoir et de l’enseignement a été inéluctable mais ce rôle a commencé à décroitre à partir du 10ème siècle de l’Hégire. Le nom des femmes présentes dans l’histoire des sciences islamiques a commencé à diminuer de façon considérable.

Après le 16ème siècle  donc, le nombre de femmes savantes a drastiquement diminué, elles ont été peu à peu marginalisées car, entre autres, la fonction des Ulémas était devenue de plus en plus officielle. Ce déclin de l’apport des femmes reflète le déclin de la civilisation islamique en général.

Le déclin de la civilisation islamique coïncide donc avec la progressive diminution de la participation des femmes dans l’acquisition et la transmission du savoir. Cette partie de l’histoire reste encore à élucider et à étudier ! La disparition des femmes a pesé lourd et a eu des conséquences importantes sur le déclin de cette civilisation.

Et comme le dira si bien Akram Nadwi ,  l’interdiction ou la marginalisation des femmes des sphères du savoir est comparable, symboliquement parlant à l’enterrement des petites filles vivantes au temps de la Jahylia. 

En effet, en leur interdisant le savoir on leur a tout simplement interdit de vivre librement comme des être humains doués de raison et d’intelligence et on les a donc enterrées vivantes !

En marginalisant les femmes des centres du savoir, on les a confiné dans des harems, où elles étaient désormais considérées comme des corps,  source de plaisir, de loisirs et de frivole luxure  et on a ainsi  officiellement commencer à enterré progressivement une partie vitale de  la  richesse de la  civilisation islamique.

Asma Lamrabet



[1] Wolf jean : « l’héritage d’une civilisation qui domina l’univers », le Monde, archives.

[2] Akram Nadwi, « the muhaditates »,  introduction d’une encyclopédie  de 40 volumes qui sera  produite par l’université d’Oxford. 

[3] « Al Issaba fi tamyiz assahaba » al Imam el Hafid Ibn Hajjar al askalani

[4] « Tahdib al asmaa wa al lughat » al Imam Anawawy ;  « tarik baghdad » al Imam al khatib al baghdadi ect…

[5] Dans les hadiths rapportés par exemple  par Salam al Fazarya on retrouve des femmes de Koufa , dans Ibn Hajjar.

[6] « women in the Hadith Literature » in http://globalwebpost.com/farooqm/islam/goldziger.htm.

[7] Elle est citée notamment dans l’ouvrage historique de l’imam Adhahabi « sayr aalam al nubalaa ».

[8]  Elle a assisté durant son éducation religieuse au cours de l’Imam Malik Ibn Anass (à vérifier).

[9] Voir « Nissa mina attarikh » Ahmed Khalil Jumouaa, Editions al yamama, Beyrouth, 1998.

[10] Ignaz Glodziger, « Muslims studies », Vol 2, p 366- 368. 

 

À propos de l'auteur

ASMA LAMRABET

Native de Rabat (Maroc), Asma Lamrabet, exerce actuellement en tant que médecin biologiste à l’Hôpital Avicennes de Rabat. Elle a exercé durant plusieurs années (de 1995 à 2003) comme médecin bénévole dans des hôpitaux publics d'Espagne et d’Amérique latine, notamment à Santiago du Chili et à Mexico.

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